woensdag 8 augustus 2012

L’ère des storyboards touche-t-elle à sa fin ?

De plus en plus d’instructional designers prétendent ne plus faire de storyboard. D’après eux, il s’agit d’une perte de temps, c’est complètement dépassé et superflu. Mais je me pose ici d’autres questions. Comment font-ils ? Comment font-ils valider un storyboard qui n’existe pas par leurs clients? Comment arrivent-ils à faire correspondre le scénario/synopsis avec le module effectivement livré ? Est ce que le storyboard est bel et bien enterré? Non bien sûr ! Après une étude approfondie de la situation, je peux crier avec joie : « Vive le storyboard ! ». Certaines évolutions et renouvellements sont bien sûr apparus mais le storyboard reste encore utilisé dans une grande majorité des cas. De plus en plus de Rapid Learnings et d’outils-auteur permettent de créer le storyboard directement dans l’outil. C’est notamment le cas de Articulate, Captivate, Elearning maker,… Et bon nombre de développeurs font usage de ce progrès pour créer leur storyboard dans ces outils, ce qui signifie un gain de temps énorme. En outre, beaucoup de développeurs qui ne font plus l’usage de templates dans Word, Excel ou Powerpoint utilisent plutôt des outils tpurnés vers l’avenir. Ainsi, ils créent des mindmaps car cela est très pratique pour développer chaque RLO séparément en ensuite les relier pour former un storyboard complet. Le storyboard n’en est donc pas à la fin. Seule une minorité reconnaît établir directement un modèle d’essai car stoyboard rime avec perte de temps. Mais qu’en est-il si le projet est rejeté par le client ? Quid si le client demande une liste remplie d’adaptations ? Qu’en est-il si le travail doit être achevé par un collègue ?,… Je pense que cette approche mène à terme plutôt à de la frustration et à un temps de travail doublé qu’à un gain de temps même si je peux m’imaginer que cela se justifie dans certaines circonstances. Le storyboard sous sa forme originelle a beaucoup de mérites selon moi. En voici quelques-uns sous forme d’illustrations :
  • Il s’agit, pour les développeurs débutants, de la meilleure (et la seule) manière pour découvrir le sens du storyboard ;
  • Pour les experts, il s’agit de la façon la plus efficace de travailler en équipe : il est simple de demander les audios nécessaires, de faire faire les animations et les images, de demander la traduction,… (Avez-vous déjà essayé d’exporter en audio les notes d’un ppt ? C’est possible, vous savez ! Cliquez ici pour plus d’informations) ;
  • C’est la façon la plus évidente pour le client de voir ce qu’il attend. Pour éviter les malentendus ou les imprécisions (et donc des problèmes), un storyboard clair et précis reste la seule alternative.
Cliquez ici si vous souhaitez plus d’informations concernant un workshop vous aidant à concevoir un storyboard.

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